COLLÈGE DESCARTES

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Le collège Descartes bouillonne de vitalité et de nouveautés. Ce blog a été créé pour témoigner de ce qui s'y passe. Nous vous y présentons notre agenda, quelques projets, des réalisations d'élèves, les enseignants et tout le personnel qui s'y active… Pour découvrir nos articles, il vous suffit de cliquer sur le titre du site “Collège Descartes De Mons-En-Baroeul”.

lundi 23 mars 2009

SI ON FAISAIT UNE PARTIE D’AWALÉ ?

Article écrit par Anas et Rahma :

ET DESCARTES, QU'EST-CE QU'IL VIENT FAIRE LÀ ?!

JUSTEMENT, CE JEU A ÉTÉ CHOISI POUR LES VALEURS QU'IL VÉHICULE, TELLES QUE LE PARTAGE, LA SOLIDARITÉ ET LE RESPECT. A L'AWALÉ, COMME NOUS L'A EXPLIQUÉ MONSIEUR KOUWAKOU (L'ANIMATEUR DE NOS SÉANCES), ON NE BAT PAS L'AUTRE. ON JOUE AVEC LUI.

Ainsi durant trois séances (deux d’apprentissage et d’entraînement, une autre pour le tournoi), tous les sixièmes du collège et de bien d’autres établissements se sont mis à s’affronter à l’un des plus vieux jeux de réflexion du monde. Des éliminatoires au sein de chaque classe permettront de sélectionner les trois meilleurs joueurs pour l’étape suivante qui déterminera les élèves qui représenteront le collège face aux autres établissements.

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(Monsieur Kouwakou et quelques élèves)
L'awalé est le jeu le plus populaire d'Afrique. Là-bas, tout le monde en connait les règles. Le principe est simple : il faut récolter un maximum de graines.

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La partie commence à deux : les joueurs se partagent douze trous creusés dans le bois du jeu. Ils prennent quatre graines et les déplacent à droite. Ils peuvent aussi les prendre par deux ou “faire des greniers”, c'est-à-dire des grosses récoltes de graines déposées dans un seul des trous. Pour parvenir au but, on ne laisse jamais tomber son camarade : si le partenaire n'a plus de graines, l'autre joueur est obligé de lui en donner. c'est pour ça qu'on dit que c'est aussi un jeu de solidarité et de citoyenneté… Et il faut savoir bien compter !

L’awalé, un classique des jeux africains
Il faut d’abord savoir que ce jeu ne date pas d’hier : le plus ancien jeu d’awalé est un mancala Ethiopien datant du VIIe siècle ! Ses noms comme ses règles et son plateau diffèrent plus ou moins selon les pays : ainsi il s’appelle adita-ta, adji-boto (Ghana, Suriname), awalé (Côte d'Ivoire), awari, awélé (Côte d'Ivoire et Ghana), ayo ou ayo-ayo (yoruba, Nigéria), ourin, ourri (Cap-Vert), oware ou owaré (akan, Ghana), wari (Caraïbes)… Ce jeu alliant réflexion et stratégie (il en existe au moins 2000) se joue à deux, dans un plateau de bois taillé avec des graines de Caesalpinia bonduc.

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Les règles ne sont pas les mêmes dans tous les pays, mais la « version » la plus répandue est sans doute l’awalé de côte d’Ivoire (vous pouvez y jouer en cliquant sur ce lien). Voici l’une des nombreuses légendes expliquant l’origine de l’Awalé :
« Ils ont marché longtemps, très longtemps à travers le désert, jusqu'à ce qu'ils arrivent au bord de la mer. Ils ont fait des provisions de coquillages puis sont repartis dans leur village. En chemin, ils ont fait des trous dans le sable pour stocker les coquillages. C'est ainsi qu'est né le jeu : des coquillages dans des trous.»

Un peu de lumière sur…

Vous n'avez pas bien compris le principe ?

Voici tout ce qu'il faut savoir pour devenir un champion :

Reprenons, le but du jeu : il consiste à « récolter » un maximum de graines dans le camp adverse. Avant de commencer une partie il doit y avoir dans chaque trou quatre graines. Puis on prend les graines d’un trou et on les distribue (une dans chaque trou) dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour prendre des graines, il faut que la dernière des graines que vous distribuez fasse que la case où elle arrive ait deux graines, vous prenez les deux… Le jeu s’arrête quand il ne reste plus que huit graines dans le plateau.

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