CHAQUE ANNÉE LA VILLE DE MONS-EN-BAROEUL ORGANISE UN GRAND CONCOURS DE DICTÉE. PLUSIEURS ÉLÈVES DU COLLÈGE Y ONT PARTICIPÉ. L'EXERCICE ÉTAIT DES PLUS DÉLICATS CAR LE TEXTE ÉTAIT TRUFFÉ DE PIÈGES ET DE DIFFICULTÉS… MAIS QU'IMPORTE, SE TROMPER PERMET AUSSI DE S'AMÉLIORER !
article écrit par Kathelyne et Mathias :
Le samedi 14 mars, à 11h dans la salle Marie Curie avait eu lieu la dictée. Beaucoup de personnes n’ont pas participé car elles sont allées au Fort de Mons, en croyant que c’était là-bas !
Il y avait trois catégories de participants : en partie des adultes professionnels (bibliothécaires, instituteurs, professeurs des écoles, professeurs de français, de littérature, qu’ils soient en activité ou à la retraite…), quelques adultes amateurs (qui n’entrent pas dans la catégorie précédente) mais peu de juniors (moins de 18 ans le jour de la dictée).
- les juniors, écrivaient le premier texte seulement
- les adultes amateurs, écrivaient les deux suivants,
- et les adultes professionnels, faisaient tout le texte !
Cette manifestation est ouverte à tous. Cette année, on a compté 150 inscriptions. La tension était à son comble dans la salle, car nous n’aurions que les résultats vers 17 heures.
(C'est Mathias qui a remporté le premier prix de la dictée !)
Le « présentateur » de la dictée était Bruno Dewaele, qui avait aussi rédigé la dictée. Le thème de cette année était « Le petit Nicolas a cinquante ans ».
La dictée était longue ! A la fin, il y eut des mots à écrire pour départager les premiers ex-aequo. La remise des prix se fit à 17h salle Marie Curie.
Et voici maintenant le texte complet de la dictée : Tous à vos crayons !
Quand il n'aurait lui-même rien d'un échalas et que plus d'un média serait enclin à lui faire sa fête, il ne sera pas question cette fois de l'époux – nullement marri pour autant – de la belle Italienne ! Au reste, ce quinqua-là a doublé le cap du demi-siècle il y a quelque cinq ans et ne paraît plus guère, depuis lors, d'humeur à jubiler : c'est qu'en pleine débâcle boursière les craques ayant trait au pouvoir d'achat sont pour le moins contre-indiquées ! Nous voulions bien plutôt parler de ce mouflet, dessalé s'il en fut, qui égaya notre adolescence de ses bouffonneries. On se les arrache aujourd'hui comme on se les est toujours arrachées, le ciel fût-il, dans l'intervalle, malencontreusement tombé sur la tête du scénariste…
(Pour les Juniors, la dictée s'arrêtait ici… Ouf !!!)
Les pourquoi d'un tel plébiscite ? D'abord l'humour dudit scénariste, riche de sous-entendus par-delà l'ingénuité apparente du propos. Ensuite la nostalgie. Celle d'une école où les récréations ne se seraient jamais doutées qu'elles deviendraient un jour des espaces interstitiels de liberté. On jouait d'ailleurs moins, alors, avec un référentiel bondissant qu'avec un ballon, et le quidam qui vous chapitrait parce que vous le lui envoyiez sur l'occiput était un pion qui – dame ! – ne faisait pas encore partie du « personnel d'éducation et de surveillance d'établissement d'enseignement ». Une simplicité ô combien rafraîchissante en ce début de vingt et unième siècle où l'on n'ose appeler chat un animal de compagnie digitigrade…
Mais aussi, autour de notre polisson, quel raccourci de l'humaine condition ! Ici le crack dont les connaissances – pardon, les acquis cognitifs – épatent moins que la propension à fayoter ; le cancre là, qui, loin de jouer les chouchous ou les faux culs, gosse au vu de tous, le poêle à portée de main. Entre ces extrêmes, une soupe au lait, qui a ses poings pour tout potage ; un assoiffé de gymnastique, qu'eussent enthousiasmé les aérobics échevelées des années quatre-vingt ; un goulafre, qui, lui enjoignît-on de mettre son hyperphagie en veilleuse, ne peut résister à l'appel des fars. Un fils à papa, enfin, dont les ébouriffantes montres-bracelets actionnent les châsses de Nicolas : de quoi expliquer certains caprices de l'âge mûr !
Le barème de notation est simple :
Il est compté comme une demi-faute :
- pour les accents aigus, graves (sauf ceux qui permettent de distinguer à de a, où de ou), circonflexes (excepté les accents circonflexes de conjugaison).
- les trémas
- les cédilles
- les traits d’union
Il est compté une faute entière pour toute autre erreur que les demi-fautes précitées, dans un mot ou dans tout élément de formation d’un mot composé.
La ponctuation, les majuscules et l’accentuation des majuscules ne comptent pas.
Cas particuliers
La fusion erronée de deux éléments d’un mot composé (par exemple portebonheur) n'est pas considérée comme une faute de trait d'union, mais comme une faute entière. Il en va de la même transformation d'un mot simple en mot composé [porte-feuille(s)].
Si un mot est répété dans le texte et est écrit X fois avec la même faute d'orthographe, la faute n'est comptée qu'une fois.
Il est compté une faute à chaque mot composant un nombre qui est écrit en chiffres et non en toutes lettres.
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