“J'ai rencontré pour la première fois Gaby alors que j'étais documentaliste au collège Madame de Staël. C'était à l'occasion du cinquantième anniversaire des Droits de l'Homme et Gaby disait déjà de ses oeuvres en carton : “L'Afrique récupère ce que l'Occident jette.“
Un peu plus tard, j'étais principale adjointe et je l'ai fait venir au collège Jean Macé pour donner un peu de sa passion aux collégiens. Les oeuvres des élèves à la façon de Gaby ont longtemps décoré mon bureau.
Et je le retrouve aujourd'hui au collège Descartes avec ces magnifiques moucharrabiehs qui filtrent la lumière , qui permettent de voir sans être vus. Les élèves de cinquième Neptune et cinquième Saturne de Madame Choplin, aidé par Monsieur Kedziora, les ont confectionnés grâce à ses conseils. Il leur a fallu beaucoup de “patience”… Car il faut du temps pour comprendre les oeuvres de Gaby et leur signification profonde. Comme le dit Gaby, il faut de la patience pour laisser rentrer la lumière du savoir !
Ces oeuvres nous rappellent en effet que le carton provient d'un arbre vivant, que l'on a tué, utilisé pour emballer, puis que l'on a jeté. L'artiste l'a récupéré pour qu'il se réincarne en oeuvre d'art...”
C'est donc un message généreux, de solidarité, d'espoir qu'il nous offre. Merci encore à lui !
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