COLLÈGE DESCARTES

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Le collège Descartes bouillonne de vitalité et de nouveautés. Ce blog a été créé pour témoigner de ce qui s'y passe. Nous vous y présentons notre agenda, quelques projets, des réalisations d'élèves, les enseignants et tout le personnel qui s'y active… Pour découvrir nos articles, il vous suffit de cliquer sur le titre du site “Collège Descartes De Mons-En-Baroeul”.

mardi 23 juin 2009

LE GRAND GAGNANT DU CONCOURS “PETIT NICOLAS”

BRAVO À PIERRE-FRANCOIS, DE LA 6ÈME KHÉOPS ! IL A REMPORTÉ LE PREMIER PRIX DU CONCOURS “CINQUANTE BOUGIES POUR LE PETIT NICOLAS”, ORGANISÉ PAR LA VILLA MONT NOIR DANS LE CADRE DU FESTIVAL PAR MONTS ET PAR MOTS. VOICI (EN EXCLUSIVITÉ !) LE TEXTE QU'IL AVAIT REMIS AU JURY.

Avant d'entamer la lecture, nous vous rappelons le sujet du concours :

Le Petit Nicolas et ses camarades de classe, Alceste, Rufus, Agnan, Clotaire, Eudes… sont maintenant au collège. Leur professeur de français organise une rencontre avec un écrivain mais rien ne se passe comme prévu. Imagine la scène !

En te mettant dans la peau du Petit Nicolas, raconte les mille et une bêtises et autres catastrophes qui ponctuent la visite de l'auteur, au grand désespoir du Bouillon et des autres adultes présents.

Et maintenant, le texte que Pierre-François a imaginé :

Un jour notre professeur de français nous annonça qu’un écrivain du nom de Jaques Jouet allait venir 5 jours plus tard pour une rencontre littéraire. Nous devions donc préparer son arrivée. Agnan, Eudes, Rufus, Clotaire et moi, le Petit Nicolas nous avons écrit une lettre d’invitation par ordinateur corrigée par le professeur. Le seul problème, c’est que dans l’enveloppe, on a mis la lettre non corrigée, pleine de fautes. Nous avons été très heureux de recevoir une belle réponse qui nous indiquait son heure d’arrivée à la gare S.N.C.F. Le seul problème est que nous avons perdu la lettre lors d’une bagarre entre Eudes et Agnan. Pour ne pas nous faire disputer, nous avons essayé d’en refaire une autre. Le jour de la visite, le professeur demanda à voir la lettre pour vérifier l’heure d’arrivée de l’écrivain.
Il reconnut l’écriture de Clotaire, sans parler de ses fautes d’orthographe ! Sous la menace du Bouillon qui nous obligea à le regarder dans les yeux, nous avouâmes la supercherie. Le professeur catastrophé se renseigna sur l’heure d’arrivée du train : 11H30. Il était 11H28. Paniqué, tout le monde courut à la gare. Ouf, tout allait bien, le train avait du retard et nous pouvions accueillir normalement l’écrivain.
Arrivé au collège, une fois de plus Joachim fit une bêtise : il avait été chargé d’acheter quelques livres de Jacques Jouet en vue de les faire dédicacer pour la bibliothèque du collège. En fait, il avait acheté des livres de Jacques Louet, le critique-écrivain le plus féroce ennemi de Jacques Jouet. Le professeur devint tout pâle. Par contre, l’écrivain éclata de rire et nous dit gentiment : « Pas de problème, j’ai amené avec moi certains de mes livres ».
Agnan dit à Joachim qu’il était stupide. En réaction, Joachim appela Eude pour frapper Agnan et lui faire manger ces lunettes. Agnan se mit à crier et courir dans toute la classe. Il criait que personne ne l’aimait et qu’il voulait mourir. Pendant cette course poursuite, Alceste en profita pour dévorer un énorme paquet de chips et Geoffroy lui regardait le stylo avec lequel l’écrivain écrivait. Il expliqua que son père lui en avait donné un beaucoup mieux. Mais heureusement avant qu’il puisse terminer sa phrase le professeur lui ordonna d’aller se rasseoir. Dans la classe Clotaire faisait l’arbitre, Joachim courait avec Eudes après Agnan, moi je lançais des bouts de gomme sur Agnan et je pense que vous devinez ce que faisait Agnan… A ce moment là, alors que tous les élèves rigolaient, le Bouillon arriva et colla une heure de colle à Eudes, Joachim et moi. Mais l’écrivain affirma au Bouillon que c’était lui qui nous avait demandé de nous remuer car « cela nous donnait de l’imagination ». Le Bouillon à contre cœur enleva notre heure de colle.
Le calme revenu, l’écrivain nous dit qu’il voulait que l’on compose une poésie. Il nous donna un système pour en écrire une : partir de la folle envie que chacun avait à l’instant. Comme vous pouvez le deviner, Eudes écrivit qu’il voulait pendre Agnan ; Agnan dans son texte disait qu’il voulait avoir plein de muscles pour tuer Eudes ; Clotaire voulait que le Bouillon parte pour pouvoir faire plein de bêtise sans être disputé… il avait déjà sept heure de colle.
Tout le monde se mit au travail et la récréation sonna une demi-heure plus tard. Les élèves sortirent et l’écrivain se mit à lire. La sonnette de fin de récréation retentit, les élèves rentrèrent. L’écrivain leva les yeux et découvrit… un œil au beurre noir, une paire de lunette cassée, un tee-shirt arraché, un genou en sang…
Avec le sourire, l’écrivain nous annonça qu’il devait partir. Cependant, comme il appréciait beaucoup nos poèmes, il avait donc décidé de les publier dans son prochain recueil. Plus fort encore, pour fêter cela, il nous inviterait une journée à Paris. Oubliant la bagarre, toute la classe applaudit, Agnan sautant dans les bras d’Eudes.









































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